La 8ème conférence sur l'océan à Panama [Actualité]

Photo de la ville de Boquete au Panamá
Photo de la ville de Boquete au Panamá - Wikimedia - FranHogan

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La 8ème conférence « Notre océan » s'est ouverte le 2 mars à Panama avec la participation de quelque 600 délégués de gouvernements, entreprises et ONG.

La conférence Notre Océan à Panama : un appel à la gouvernance pour l'économie bleue



La conférence "Our Ocean" est considérée comme la plus importante réunion internationale car elle traite de tous les sujets relatifs à l'océan, qui couvre près de trois quarts de la planète. Elle a été lancée en 2016 par John Kerry, alors chef de la diplomatie américaine, et aujourd'hui envoyé spécial de la Maison Blanche pour le climat. Kerry doit assister à la conférence avec l'océanographe américaine Sylvia Earle, fondatrice de l'ONG Mission Blue. Kerry et Earle ont tenté de changer le concept selon lequel il y a plusieurs océans, car en réalité, il y en a un seul qui se répartit sur toute la planète et où les espèces se déplacent sans différenciation.

Les défis de la gestion durable des océans pour la préservation de la biodiversité marine



Les participants discutent des moyens de donner un cadre à l'« économie bleue » pour l'exploitation durable et la protection des mers et des océans. Les objectifs sont de réduire la pollution par les plastiques et autres déchets, combattre la pêche illégale, freiner l'exploitation minière sous-marine et élargir les zones marines protégées. Selon le vice-ministre panaméen des Affaires étrangères Yill Otero, plus de 300 nouveaux engagements seront pris pour la protection des ressources marines.
Avant le sommet, des représentants de l'Union européenne, des États-Unis, d'Amérique latine et des îles du Pacifique ont appelé les négociateurs du traité sur la haute mer, en discussion depuis plus de quinze ans à l'ONU, à aboutir le plus vite possible. La haute mer constitue la moitié de la superficie de la planète et représente plus de 60?s océans et près de la moitié de la planète. Elle est cruciale pour la protection de tout l'océan, lui-même vital pour l'humanité, mais est menacée par le changement climatique, les pollutions et la surpêche.
La haute mer est située au-delà des zones économiques exclusives (ZEE) des États, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes, et n'est donc sous la juridiction d'aucun pays. Seuls une douzaine de pays l'exploitent de manière assez disruptive. Les négociateurs du traité sur la haute mer se sont réunis à l'ONU pour discuter de la réglementation de l'utilisation de la haute mer et de la protection de ses ressources. La conclusion d'un traité sur la haute mer est un enjeu crucial pour la protection de l'environnement marin.
Les participants de la conférence ont également évoqué la façon de mobiliser des ressources financières publiques et privées pour la protection des ressources marines à court, moyen et long terme. L'exploitation de l'océan doit être durable pour protéger la riche biodiversité de l'océan et garantir les sources de nourriture et de moyens de subsistance pour les communautés côtières. La pollution plastique et les déchets constituent également un danger pour la faune marine.

En résumé, la 8ème conférence « Notre océan » a commencé avec l'objectif de discuter des moyens de donner un cadre à l'« économie bleue » pour l'exploitation durable et la protection des mers et des océans. Les délégués discuteront également de la façon d'élargir les zones marines protégées, de réduire la pollution plastique et d'autres déchets, de combattre la pêche illégale et de freiner l'exploitation minière sous-marine.

Source : letelegramme

Dernière modification : 22/03/2023 - 11:46
Paulina ObradorPaulina Obrador

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